mardi 18 février 2014

Rencontre avec des lecteurs!

Aujourd'hui, les élèves de CM1/ CM2 d'une école près de Nantes m'ont accueillie pour parler de "Il va y avoir du changement!" sur lequel ils ont travaillé ces dernières semaines!

Une heure de questions-réponses! Je les remercie ainsi que leur enseignante pour ce moment de partage très agréable! 

A venir, les plus beaux dessins du concours organisé pour illustrer le roman et l'interview réalisée par les enfants!


dimanche 16 février 2014

Affaire "Tous à poil!" : Réponse de la SNE à la bêtise saupoudrée d'ignorance!

Paris, le 13 février 2014






LA LITTERATURE DE JEUNESSE FAIT ENTENDRE SA VOIX
La littérature de jeunesse a été propulsée depuis quelques jours sur le devant de la scène. L’occasion (inespérée ?) de rappeler les fondamentaux d’une littérature inventive, riche, ouverte au monde et aux autres. Une littérature innovante, qui vit au rythme de ses lecteurs. Une littérature qui, grâce au talent et à la fantaisie de ses auteurs et illustrateurs, grâce à l’exigence de qualité de ses éditeurs, grâce à la finesse et à l’honnêteté de ses médiateurs peut aborder une large palette de sujets. Sujets historiques, sujets d’actualité, questions de société, sujets plébiscités ou sujets plus « tabous », car tous les thèmes méritent d’être abordés, toutes les questions peuvent être posées !
Les éditeurs prennent à coeur leur responsabilité dans le choix du texte. C’est leur mission première, l’essence même de leur métier. Choix d’un texte juste, sensible, accessible, ouvert, qui invitera d’abord chaque lecteur à découvrir le plaisir de l’histoire racontée, et aidera le bébé, l’enfant, l’adolescent ou le jeune adulte à grandir, à se construire, à se connaître, à appréhender le monde qui l’entoure, à le comprendre pour s’y inscrire pleinement et volontairement. Les éditeurs de littérature de jeunesse croient profondément que l’enfant est apte à développer sa propre vision du monde à partir d’une histoire. Que l’enfant grandit en questionnant la vie. Que par le truchement du livre, il construit son jugement, apprend à raisonner. Les mots de Bruno Bettelheim ne sauraient que confirmer ce leitmotiv de la littérature de jeunesse. « Pour qu’une histoire accroche vraiment l’attention de l’enfant, il faut qu’elle le divertisse et qu’elle éveille sa curiosité. Mais pour enrichir sa vie, il faut en outre qu’elle stimule son imagination, qu’elle l’aide à développer son intelligence et à voir clair dans ses émotions ; qu’elle soit accordée à ses angoisses et à ses aspirations ; qu’elle lui fasse prendre conscience de ses difficultés tout en lui suggérant des solutions aux problèmes qui le troublent »1.
L’édition jeunesse en France publie chaque année plus de 5 000 nouveautés, d’une qualité qui n’est plus à démontrer. Convoquant tour à tour l’humour, le sérieux, l’émotion, la littérature de jeunesse sait évoquer la vie avec sensibilité. Face à toute velléité ou volonté de censure (soulignons en outre que les publications jeunesse sont déjà soumises au contrôle d’une commission de surveillance instituée par la loi du 16 juillet 1949), il nous semble plus que jamais nécessaire de rappeler que les livres ne doivent pas devenir un instrument de manoeuvre politique, ni être bannis des bibliothèques. Laissons-les avec confiance à leurs lecteurs, ils sont entre de bonnes mains !
Hélène Wadowski, Présidente du groupe Jeunesse du SNE